
Les entreprises du pays sont divisées quant aux effets du télétravail sur le moral et la productivité des employés.
Selon un sondage de BMO Banque de Montréal, 23 % des entreprises au Québec et au Canada offrent le télétravail à l’heure actuelle. Moins d’entreprises ontariennes (20 %) l’offrent et ce sont les sociétés de l’Alberta qui sont les plus susceptibles à permettre le télétravail (34 %).
BMO constate que près de 65 % des sociétés qui permettent le travail à distance croient qu’il a des « répercussions favorables » sur la productivité et 58 % qu’il améliore la qualité du travail.
Plus de la moitié (54 %) font aussi état d’une réduction des frais de bureau et des frais généraux.
Par contre, 61 % des entreprises qui hésitent encore à offrir le télétravail craignent des répercussions défavorables sur le moral et 53 % sont hantées par la perspective d’une perte de productivité.
Le sondage réalisé par Pollara examine les avis des propriétaires au sujet des répercussions du télétravail sur leurs activités commerciales et révèle ce qui suit :
« Ces modalités de travail flexible aident les employés à mieux concilier travail et vie personnelle, améliorent la productivité au travail et renforcent le moral des employés », a déclaré Steve Murphy, premier vice-président, Services bancaires aux entreprises, BMO Banque de Montréal
Télétravail par secteur
- Gestion et finances : 28 %
- Fabrication : 14 %
- Commerce de détail : 14 %
- Services : 13 %
- Agroentreprise : 3 %
Le sondage a été réalisé du 25 février au 15 mars 2013 par Pollara auprès d’un échantillon de 500 propriétaires d’entreprises canadiennes.