
Six employeurs américains sur dix ont mis en place une politique officielle de travail sur site.
Près des deux tiers (61 %) des employeurs américains ont mis en place une politique formelle exigeant que les employés soient présents au bureau un nombre minimum de jours par semaine, selon un sondage de la firme WTW.
L’enquête, qui a interrogé plus de 300 employeurs, a révélé que l’augmentation du travail sur place est motivée par la conviction que les interactions en face à face stimulent l’engagement des employés au sein des équipes (84 %), renforcent la culture d’entreprise (71 %) et augmentent la productivité collective en favorisant les interactions personnelles au sein des équipes (64 %).
Toutefois, ces résultats contrastent avec les principaux avantages du travail à distance relevés par les employeurs, notamment la promotion de l’attraction et de la rétention de rôles spécifiques qui ne pourraient être occupés sans les options de travail à distance (84 %), l’augmentation de l’engagement grâce à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (78 %) et une plus grande fidélisation des employés (76 %).
En outre, malgré la mise en œuvre de politiques formelles au bureau, plus de la moitié (51 %) des organisations ont déclaré qu’elles n’avaient pas de règles établies pour déterminer les jours de travail sur site, ce qui permet aux employés de choisir les jours où ils travaillent à distance sans restrictions.
Les entreprises semblent adopter une approche plus douce à l’égard des employés présents sur place, puisque 59 % d’entre elles ont déclaré qu’elles n’encourageaient pas actuellement le retour des employés au bureau et 27 % ont déclaré qu’elles amélioraient les installations du bureau, telles que les salles à manger et les salles de sport, afin d’encourager l’interaction en personne.
Une enquête distincte menée par WTW auprès de plus de 10 000 employés américains a révélé que plus de la moitié (53 %) des employés qui peuvent travailler à distance ont déclaré qu’ils chercheraient à changer d’emploi dans les 12 mois si leur employeur imposait une politique de retour au bureau à temps plein. Près de la moitié (48 %) des travailleurs hybrides et à distance ont déclaré qu’ils seraient prêts à accepter une réduction de salaire de 8 % en moyenne pour bénéficier de la flexibilité du travail.
« Les organisations capables de créer et de maintenir un équilibre entre leurs objectifs commerciaux et le désir de choix des employés bénéficieront d’un avantage concurrentiel », commente Jill Havely, directrice générale de l’expérience des employés chez WTW, par communiqué.
« Les organisations progressistes s’engagent auprès de leurs employés de manière significative et intentionnelle afin de comprendre l’évolution de leurs besoins et de créer un environnement de travail qui permette à chaque employé de donner le meilleur de lui-même. Cela implique de comprendre les besoins des différents modes de travail, y compris ceux des travailleurs à distance. »
Cet article a été publié initialement sur Benefits Canada.