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Les Québécois sont les plus inquiets en ce qui concerne la sécurité d’emploi alors que les Canadiens se montrent en général plus optimistes qu’en 2011 quant aux perspectives d’embauche et à la croissance des entreprises.
Selon les conclusions du sondage annuel de la fête du Travail de la BMO, ce sont 41 % des Canadiens qui estiment que leur entreprise est en croissance, et s’attendent à ce qu’elle embauche cette année, comparativement à 28 % en 2011.
Quatre sur dix s’attendent à obtenir une hausse de salaire ou une promotion cette année, soit une augmentation de 11 %. Seulement 22 % s’attendent à ce que leur entreprise procède à des mises à pied.
« Au cours de la dernière année, un nombre de plus en plus important de sociétés ont investi de façon stratégique en vue de mettre à jour leur technologie et leurs processus, et d’aller chercher de nouveaux marchés », a déclaré Cathy Pin, vice-présidente, BMO Services bancaires aux entreprises.
Ce sont les résidants des provinces de l’Ouest qui se sentent le plus à l’aise par rapport à leur sécurité d’emploi. Seuls 9 % des Albertains craignent des mises à pied cette année.
Les Québécois soucieux de la sécurité d’emploi
Le sondage révèle que c’est au Québec que les travailleurs sont les plus inquiets : 58 % se disent confiants face à la sécurité d’emploi, comparativement à 63 % en Ontario et 71 % en Alberta. Les plus optimistes sont les résidants du Manitoba et de la Saskatchewan.
En revanche, seuls 14 % des Albertains sont inquiets, comparativement à 29 % des Québécois.
Augmentations de salaire et promotions
Quatre Canadiens sur dix s’attendent à obtenir une hausse de salaire ou une promotion au cours de la prochaine année, ce qui représente une hausse de 11 points de pourcentage.
Ici, encore, le Québec se trouve en bas de l’échelle : 35 % croient qu’ils vont recevoir une augmentation de salaire ou une promotion, comparativement à 55 % des Albertains.
22 % des répondants ont le sentiment d’occuper un poste « qui ne va nulle part », et ont également indiqué que l’entreprise pour laquelle ils travaillent n’est pas en mesure d’offrir une promotion, une hausse de salaire ou une prime de fin d’année. Ce résultat demeure relativement inchangé par rapport à 2011.
Le Canada se sortent relativement bien comparativement à d’autres pays, conclut la BMO.
« La sécurité d’emploi des Canadiens est plutôt bonne, grâce à notre taux de chômage de 7,3 %, sous les tendances historiques. Les Canadiens doivent s’attendre à une hausse des salaires légèrement plus rapide que celle de l’inflation, ce qui viendra appuyer le pouvoir d’achat des ménages. Les gains les plus importants se feront en Alberta et en Saskatchewan », a indiqué Sal Guatieri, économiste principal, Direction des études économiques de BMO.
Le sondage en ligne a été effectué par la firme Pollara Strategic Insights du 31 juillet au 3 août 2012, auprès d’un échantillon de 1 000 Canadiens.