Même si elle ne met pas la vie de la personne atteinte en danger, le psoriasis en plaques est une maladie avec laquelle il est difficile de vivre au quotidien. Heureusement, il existe plusieurs façons pour les employeurs de soutenir les employés aux prises avec une telle pathologie.

Alexis Mongeon-Duby avait 18 ans lorsqu’il a reçu un diagnostic de psoriasis en plaques, une maladie inflammatoire qui consiste en un renouvellement excessif des cellules de la peau.

Au début, seul son cuir chevelu était atteint, mais la maladie s’est ensuite propagée sur l’ensemble de son corps. « Cinq ans plus tard, 25 % de mon corps était atteint », raconte-t-il.

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L’apparition du psoriasis a coïncidé avec l’entrée du jeune homme sur le marché du travail. « Le plus difficile avec une maladie plutôt esthétique, c’est l’estime de soi. J’en avais sur les mains, les genoux, les coudes. Dans un milieu où l’apparence est très importante, c’est difficile de rencontrer des clients quand on a les coudes qui saignent un peu et des tâches de sang sur nos vêtements. »

En plus des désagréments physiques liés à la maladie, Alexis Mongeon-Duby devait composer avec l’incompréhension, les questions et les commentaires des gens. « De mon côté, je l’ai toujours bien pris, mais je sais que c’est plus difficile pour certaines personnes », dit-il.

Après avoir tenté plusieurs crèmes qui n’ont pas vraiment fonctionné, Alexis Mongeon-Duby a finalement eu accès à un médicament par injection, qui a complétement guéri son psoriasis. « En ce moment, j’ai zéro psoriasis. Par contre, c’est un médicament qui doit être pris à vie. Si je change d’employeur et que ce médicament n’est plus couvert par mes assurances, mon psoriasis reviendrait automatiquement », explique-t-il.

En plus d’offrir un bon régime d’assurance médicaments à leurs employés, les employeurs doivent faire preuve de compréhension, ajoute le jeune homme. C’est important pour les employeurs de bien connaître les maladies des employés, comprendre ce qu’ils vivent au travail et à la maison. »

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