Trois travailleurs canadiens sur cinq (59 %) ont une opinion plutôt positive des conséquences de l’intelligence artificielle et de l’automatisation sur la main-d’œuvre, selon une étude d’ADP Canada.
Un répondant sur trois (31 %) s’attend à ce que ces technologies l’aideront à mieux faire son travail, et ce, plus que tout autre type de technologie.
Ce sont toutefois 27 % des travailleurs qui craignent que leur emploi soit menacé.
Par ailleurs, les Québécois (34 %) sont les plus susceptibles de croire que leur emploi est ou sera menacé. C’est en Alberta et dans les provinces atlantiques que la menace perçue est la plus faible.
À lire : Un emploi sur cinq risque de disparaître
Holger Kormann, président d’ADP au Canada, a rappelé qu’une grande partie du discours à ce jour comprend des spéculations sur la perte d’emplois.
« Cependant, la réalité est que de nombreux employés canadiens considèrent ces outils comme la prochaine vague de ressources qui les aideront à améliorer leur productivité et leur rendement personnels, et non comme une menace pour la sécurité d’emploi ou les perspectives d’emploi futures. »
Presque tous les répondants (97 %) affirment que la technologie a des répercussions sur leur travail quotidien. Les téléphones intelligents (83 %), les ordinateurs portables (80 %), les ordinateurs de bureau (79 %) et les médias sociaux (61 %) auraient la plus grande influence.
À lire : La retraite, une question de maths
Les hommes (30 %) sont plus susceptibles que les femmes (24 %) de croire que leur travail est ou sera à risque en raison de l’automatisation.
Fait intéressant, les travailleurs dans les centres urbains (33 %) sont deux fois plus susceptibles que ceux des communautés rurales (16 %) à s’inquiéter de l’incidence de l’automatisation sur leurs postes actuels ou futurs.
Quelque 850 travailleurs canadiens ont participé à l’étude de Léger.
À lire : Investir en soi