
Les organisations canadiennes prévoient des augmentations salariales moyennes de 3,1 % en 2013, soit une « légère augmentation » par rapport aux augmentations réelles de 2012.
Selon le 34e Enquête annuelle sur les prévisions salariales au Canada de Aon Hewitt, les hausses salariales devraient s’établir entre 2,5 % pour les employés syndiqués et 3,3 % pour les gestionnaires et les superviseurs.
En 2012, les augmentations moyennes s’affichaient à 3,0 %.
La société de services-conseils note également que 1,7% des employeurs participants prévoient maintenir des gels de salaire en 2013, tandis que 3,3 % ont gelé des salaires cette année.
« Le pourcentage d’organisations qui font état d’un gel de salaires ne cessent pas de décliner depuis 2009, alors qu’à cette époque le tiers des organisations avaient gelé des salaires », affirme Yann-Philippe St-Laurent, conseiller principal, Rémunération, d’Aon Hewitt à Montréal.
Dans le secteur manufacturier, les augmentations prévues se situent entre 3,1 % et 3,3 %, à l’exception des employés syndiqués. En revanche, dans les services, l’on prévoit des augmentations entre 3,0 % et 3,1 %.
Modifications aux méthodes d’accorder des augmentations
L’enquête révèle également que certaines organisations ont apporté des modifications à leur approche au moment d’accorder des augmentations du salaire de base.
Des organisations optent pour des hausses salariales au mérite ou en fonction du rendement. D’autres offrent un plus grand nombre de montants forfaitaires au lieu d’augmentations salariales, ou donnent une importance accrue à la rémunération variable tout en accordant des augmentations salariales plus faibles.
Aon Hewitt note également que certaines organisations utilisent des mesures autres que pécuniaires afin d’attirer et de retenir les employés qui ont des compétences en forte demande, comme des conditions de travail flexibles.
« La nécessité d’attirer et de fidéliser les employés demeure un enjeu important dans de nombreux secteurs d’activité. Les employeurs se doivent de développer des stratégies pour non seulement retenir, mais mobiliser leurs employés performants », dit Susan Hunter, responsable nationale du groupe Rémunération d’Aon Hewitt.
Les principaux défis à relever au quotidien
1. Veiller à ce que les échelles de rémunération demeurent concurrentielles.
2. Accroître la capacité des gestionnaires de discuter efficacement de rémunération avec leurs employés.
3. Améliorer le programme de rémunération globale pour mieux attirer les talents dont elles ont besoin.
4. Offrir des programmes de rémunération dont le lien entre les récompenses et les efforts et réalisations est clairement perçu par les employés.
Au total, 422 employeurs ont répondu au questionnaire du sondage en juillet et en août, dont 260 organisations de services et 162 organisations manufacturières.