Le Regroupement des Associations de pompiers du Québec (RAPQ) se désole que les maires de Québec, Longueuil, Victoriaville et ceux de 16 autres villes fassent la menace d’une hausse de taxes municipales en lien avec le dossier des régimes de retraite.

Le maire de Québec Régis Labeaume et la mairesse de Longueuil, Caroline Saint-Hilaire, ont affirmé que les avis d’imposition pourraient augmenter de 300 $ et de 100 $ pour leur ville respective, ce que Éric Gosselin, premier vice-président du Regroupement, qualifie de « fallacieux et d’indécent. »

« Les associations de pompiers du Québec n’acceptent pas de faire bêtement les frais des revendications hargneuses des maires du Québec, adressées aux partis politiques, et qui demandent des engagements concrets des mêmes partis politiques sur les questions qui touchent au portefeuille des contribuables », a-t-il ajouté.

Il soutient que les pompiers et les travailleurs des villes et municipalités prônent la négociation plutôt que la confrontation afin de trouver une solution.

Il invite l’Union des municipalités du Québec (UMQ) à faire preuve de discernement et d’un plus grand sens des responsabilités.

Une dispute qui dure

Le maire Labeaume est reconnu pour ses déclarations controversées à l’égard des pompiers, dans le débat entourant la négociation de leur convention collective, qui s’est terminé en 2006. En réaction à ce communiqué du RAPQ, le maire de Québec a affirmé que « c’est pas des amis, c’est des ennemis ces gens-là », rapporte La Presse.

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