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D’ici deux ans, 56 % des entreprises canadiennes de services financiers prévoient se départir d’actifs pour créer de la croissance, révèle une étude d’EY.
Un pourcentage équivalent à celui des sociétés pharmaceutiques canadiennes, de même qu’à l’ensemble des compagnies canadiennes, révèle le sondage Learning from private equity: experts at extracting hidden value.
Il est toutefois supérieur à celui des entreprises du secteur des sciences de la vie au Canada (51 %) et de l’ensemble des 900 entreprises sondées par EY, tous secteurs confondus, à l’échelle mondiale (49 %).
Fait à signaler, seulement 3 % des compagnies canadiennes n’envisagent pas de désinvestir au cours des deux prochaines années et 41 % se disent ouvertes à cette possibilité.
À l’heure actuelle, la faible valeur du huard peut constituer un facteur supplémentaire incitant les sociétés d’ici à vendre certains actifs en plus de pouvoir « procurer un avantage aux entreprises désireuses de redéployer leurs capitaux vers leurs activités essentielles », souligne EY.
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Outil stratégique
« Les désinvestissements peuvent être un moyen stratégique de créer de la croissance à long terme », rappelle Louis-Philippe Berti, associé des Services consultatifs transactionnels d’EY à Montréal.
Parmi les entreprises canadiennes qui ont procédé à un désinvestissement l’an dernier, tous secteurs d’activité confondus :
• plus du tiers (37 %) ont réinvesti les sommes dans leurs activités principales;
• le quart (24 %) ont injecté les fonds dans de nouveaux produits et marchés;
• 6 % ont procédé à une acquisition.
À l’échelle planétaire, plus de la moitié (53 %) des entreprises de services financiers disent s’être récemment défaites d’actifs pour pouvoir profiter d’occasions. C’est deux fois plus que l’an dernier (25 %). Selon l’étude, 70 % d’entre elles privilégient la stratégie du désinvestissement pour assurer leur croissance et 84 % croient que cette option a contribué à créer de la croissance à long terme.