Le gouvernement du Québec dépose le projet de loi sur la diminution de la paperasse médicale, afin d’alléger les exigences administratives autour de certains rendez-vous médicaux.

Le ministre du Travail, Jean Boulet, et le ministre de la Santé, Christian Dubé, ont déposé le projet de loi visant à réduire la paperasse liée aux assureurs privés et aux employeurs.

Le gouvernement du Québec en entend alléger la charge de travail administratif des médecins, pour leur libérer du temps à consacrer aux soins.

Le projet de loi prévoit d’éviter des prises de rendez-vous médicaux « sans valeur ajoutée pour les médecins et pour les patients ». Le gouvernement entend ainsi libérer 600 000 plages horaires, qui pourraient être utilisées pour des soins à plus grande valeur valeur ajoutée.

Concrètement, les assureurs et les administrateurs de régimes d’avantages sociaux devraient accepter de rembourser davantage de service médicaux devoir obtenir une prescription médicale du médecin de famille. Ce serait le cas pour rembourser le coût d’une aide technique, par exemple dans le cas d’une orthèse ou d’une canne pour une douleur à une jambe. Ce serait aussi le cas pour rembourser un service reçu d’un professionnel de la santé ou des services sociaux, par exemple pour le remboursement de la consultation d’un physiothérapeute.

D’autre part, une assurance privée devrait accepter de maintenir le versement d’une prestation d’invalidité en se basant sur la fréquence de suivi médical déterminée par le médecin, et non plus par l’employeur.

Enfin, en cas d’absence de courte durée, les trois premières absences d’une période de trois journées consécutives ou moins, au cours de la même année, ne nécessiteraient plus d’obtenir un document justificatif, tel qu’un certificat médical.

« Nous voulons par ce projet de loi recentrer les services sur les besoins réels des patientes et des patients, et cela passe par une simplification du processus médical et une augmentation de la valeur ajoutée des services fournis par les médecins » commente Jean Boulet, le ministre du Travail, par communiqué.