Le gouvernement fédéral a augmenté de 500 $ le plafond annuel de cotisation au compte d’épargne libre d’impôt (CELI).

À partir de 2013, les Canadiens de 18 ans et plus pourront cotiser jusqu’à 5 500 $ par année dans leur CELI.

Depuis son entrée en vigueur en 2009, les CELI « n’ont pas cessé de gagner en popularité », a souligné le gouvernement.

À l’heure actuelle, 8,2 millions de Canadiens possèdent un tel compte et, en 2011, 2,5 millions y ont versé la cotisation maximale de 5 000 $.

« Nous sommes très heureux d’offrir aux Canadiens des moyens de payer moins d’impôt et de conserver une plus grande part de l’argent qu’ils gagnent. Les CELI sont devenus un mécanisme d’épargne plus précieux pour un grand nombre de Canadiens », a déclaré l’honorable Ted Menzies, ministre d’État (Finances).

Au moment de l’établissement des CELI, le gouvernement avait indiqué que le plafond de cotisation annuel de 5 000 $ serait indexé à l’inflation par tranches de 500 $.

Cette hausse aura lieu pour la première fois en 2013, si bien que les Canadiens pourront épargner davantage afin de réaliser leurs objectifs financiers.

BMO Groupe financier a appuyé la décision de hausser la limite de cotisation annuelle.

Selon Frank Techar, président, Services bancaires aux particuliers et aux entreprises, BMO Banque de Montréal : « Cette annonce du gouvernement fédéral permettra aux Canadiens de réduire encore leurs impôts et aidera les ménages à atteindre leurs objectifs financiers plus vite. »

Le gouvernement a noté quelques grandes caractéristiques du CELI qui en ont fait un mécanisme d’épargne populaire :

  • Tous les Canadiens de 18 ans et plus peuvent ouvrir un CELI.
  • Tous les intérêts, dividendes et gains en capital générés par le CELI sont non imposables.
  • Le CELI permet d’investir dans une gamme de produits de placement admissibles, tels que des comptes d’épargne à rendement élevé, des fonds communs de placement, des certificats de placement garantis, des titres négociés en bourse ou d’autres types de placement admissibles.
  • Les droits de cotisation inutilisés sont reportés aux années futures et s’accumulent.
  • Les fonds détenus dans un CELI peuvent être retirés en tout temps et à n’importe quelle fin sans être imposés. Les montants retirés d’un CELI peuvent être versés à nouveau dans le compte la même année, dans la mesure où l’on dispose de suffisamment de droits de cotisation inutilisés. Dans le cas contraire, le montant peut être versé l’année suivante.
  • Ni le revenu gagné dans un CELI ni les retraits d’un tel compte ne modifient l’admissibilité aux prestations ou aux crédits fédéraux fondés sur le revenu.
  • Il est possible de cotiser au CELI de l’époux ou du conjoint de fait.