Les budgets moyens d’augmentations salariales pour 2025 se maintiennent, malgré le souci des organisations de réduire leurs coûts.

Les employeurs entendent maintenir leurs budgets de hausses salariales en 2025, en dépit de la nécessité d’abaisser leurs coûts, révèle une enquête éclair de la firme Normandin Beaudry.

Les budgets moyens au Canada, excluant les gels salariaux, s’établissent à 3,3 %, soit légèrement moins que les prévisions initiales de 3,4 % exprimées durant l’été. Les budgets totaux, incluant le budget supplémentaire, sont fidèles aux prévisions initiales de 3,7 %. C’est budget montre un retour à la tendance qui prévalait avant la pandémie.

Un employeur sur trois (34 %) a modifié ses prévisions d’augmentations salariales depuis l’été. Il est à noter que, parmi celles-ci, les trois quarts (74 %) des employeurs ont révisé leurs budgets à la baisse, tandis que le quart restant (26 %) les ont revu à la hausse.

Les organisations qui ont revu leur budget à la baisse pour 2025 ont d’abord été motivées par la nécessité de réduire leurs coûts (78 %), puis par le fait qu’elles aient déjà accordé des augmentations importantes au cours des dernières années (32 %).

Par ailleurs, hormis la rémunération salariale, les organisations tendent à développer d’autres stratégies en matière de ressources humaines, à commencer par assurer la compétitivité des programmes de rémunération globale (57 %), miser sur la mobilisation du personnel et la communication (56 %), et réviser l’architecture et la hiérarchie des emplois (33 %).