
Les trois quarts des Québécois ont réduit leur dépenses pour faire face à l’incertitude économique actuelle.
L’incertitude économique pèse lourd dans les décisions financières des Québécois.
Trois Québécois sur quatre (73 %) affirment avoir réduit leurs dépenses, et sept sur dix (70 %) indiquent avoir reporté des achats ou des investissements majeurs, indique un sondage de l’Indice des dettes à la consommation de MNP.
Ce sont huit Québécois sur dix qui affirment que l’incertitude économique les a incités à réfléchir à deux fois avant de contracter une nouvelle dette. D’ailleurs, le climat économique actuel a augmenté la préoccupation de la moitié des Québécois quant à leur capacité à rembourser leurs dettes.
S’ils se montrent plus plus frileux avant de contracter de nouvelles dettes, les Québécois sont toutefois plus nombreux (55 %) à considérer qu’ils pourront assumer leurs frais subsistance au cours la prochaine année sans emprunter davantage.
Après deux baisses successives des taux d’intérêt par la Banque du Canada en 2025, les Québécois sont aussi moins nombreux (43 %) à regretter les dettes qu’ils ont déjà contractées.
Dans le climat d’incertitude économique, le niveau des taux d’intérêt prend une importance prépondérante. Six Québécois sur dix (58 %) se disent préoccupés par l’incidence des taux d’intérêt. Les résidents de la province sont plus enclins que les autres Canadiens (45 %) à craindre qu’une hausse des taux d’intérêt les mène à la faillite.
« Les Québécois ont maintenant une vision plus positive de leur situation d’endettement à la suite des deux baisses successives des taux d’intérêt par la Banque du Canada jusqu’à maintenant en 2025 », commente Frédéric Lachance, syndic autorisé en insolvabilité de à Montréal. « Même si de l’incertitude subsiste par rapport aux tarifs douaniers américains, la grande variabilité des annonces sur le sujet peut alimenter un certain optimisme chez les Québécois, surtout parce que l’on ne connaît toujours pas les conséquences des tarifs sur le budget des ménages. »