
Les perspectives d’augmentations salariales en 2025 pourraient ne pas suffire à fidéliser les travailleurs, craignent les employeurs canadiens.
Alors que plus des deux tiers des employeurs canadiens s’attendent à ce que les salaires augmentent en 2025 par rapport à l’année dernière, plus de la moitié (57 %) craignent que cela ne suffise pas à empêcher les employés de partir pour obtenir de meilleurs salaires et avantages ailleurs, selon un nouveau sondage réalisé par Harris Poll pour le compte d’Express Services.
L’enquête, qui a interrogé plus de 500 employeurs et plus de 500 employés, a révélé que la moitié (51 %) des travailleurs s’attendent à ce que les salaires globaux restent inchangés en 2025 par rapport à 2024, tandis que 37 % s’attendent à ce qu’ils augmentent et 13 % à ce qu’ils diminuent.
Les femmes (60 %) sont plus susceptibles que les hommes (44 %) de s’attendre à ce que les salaires stagnent, tandis que les employés de la génération Z (22 %) sont plus susceptibles de croire que les salaires diminueront que les milléniaux et les baby-boomers (11 % chacun) et que la génération X (10 %).
Un cinquième (18 %) des salariés déclarent ne pas avoir reçu d’augmentation ou de promotion ou ne pas en avoir reçu au cours des deux dernières années. Parmi les travailleurs qui ont reçu une augmentation ou une promotion, les raisons les plus courantes sont l’accomplissement de réalisations individuelles (34 %), les commentaires positifs des collègues (34 %), les évaluations positives des performances (32 %), l’ancienneté chez l’employeur (31 %), une longue période entre leur dernière augmentation ou promotion (27 %) et les performances positives de l’entreprise (26 %).
La majorité (69 %) des salariés qui ont reçu une augmentation ou une promotion déclarent que leur employeur la leur a accordée de manière proactive, tandis que seulement 31 % déclarent l’avoir demandée de manière proactive.
Il est intéressant de noter que la génération Z est la plus susceptible de dire que son employeur l’a fait de manière proactive (79 %, contre 68 % pour les milléniaux, 65 % pour la génération X et 76 % pour les baby-boomers) et la moins susceptible de dire qu’elle l’a demandée (21 %, contre 32 % pour les milléniaux, 35 % pour la génération X et 25 % pour les baby-boomers).
En comparaison, les employeurs ont déclaré que les augmentations et les promotions dans leur entreprise sont principalement déterminées par les évaluations de performance (47 %) et les réalisations individuelles (42 %). Seul un cinquième d’entre eux (21 %) déclare tenir compte des souhaits du salarié dans les décisions relatives aux augmentations et aux promotions.
Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.