Des chercheurs britanniques pensent avoir trouvé comment l’exercice physique parvient à réduire les symptômes de la dépression. 

Une équipe de chercheurs de l’University College London pensent que les effets antidépresseurs de l’activité physique reposeraient sur le processus de la motivation.

Jusqu’à présent, même si on constatait que l’exercice physique réduisait les symptômes dépressifs, il était difficile d’établir quel processus permet cette relation de cause à effet.

Dans un nouvel article publié dans Translational Psychiatry, ces chercheurs émettent l’hypothèse que c’est la motivation qui entrerait en œuvre, en soulageant plusieurs symptômes de la dépression, tels que le manque d’intérêt et d’énergie, ainsi que le brouillard cérébral, rapporte Medical Xpress.

Ils ont observé que la dépression est associée à une inflammation élevée, elle-même liée à une transmission perturbée de la dopamine. Ces perturbations biologiques peuvent conduire à une moindre volonté de fournir un effort physique ou mental.

Or, l’activité physique réduit l’inflammation, stimule la circulation de dopamine, et ainsi renforce la motivation. C’est par ce triple impact qu’elle réduirait les symptômes de la dépression.

Selon l’équipe de chercheurs, cette compréhension pourrait permettre d’élaborer de nouvelles stratégies de traitement, telles que des programmes d’exercice personnalisés. De nouvelles études devraient également être menées afin d’analyser les obstacles potentiels à l’exercice, en particulier chez les personnes souffrant de dépression.